Mission et historique
Mission
La Bibliothèque Memphrémagog a pour mission de contribuer au développement et à l’épanouissement des Magogois et Magogoises en leur offrant un lieu accueillant, des ressources documentaires et des services de qualité, à la fois diversifiés, impartiaux et accessibles à tous en s’inspirant des fonctions d’une bibliothèque publique énoncées par l’UNESCO[1] et des valeurs reconnues par la Ville de Magog. Elle doit également promouvoir le goût de la lecture, des arts et de la culture auprès de sa population.
La liberté intellectuelle et l’accessibilité à l’information, garanties par la Charte canadienne des droits et libertés, sont également au cœur de sa mission.
Historique
La Bibliothèque a été développée par des femmes bénévoles du mouvement Austin Women Institute dans les années 1960 et gérée avec un conseil d’administration jusqu’à sa municipalisation en 1993 par la Ville de Magog. Au fil du temps, les services ont été dispensés dans divers locaux du centre-ville jusqu’en 1985, année où elle a obtenu pignon sur la rue Merry Nord avec un nouvel édifice de bibliothèque. Celui-ci est rapidement devenu trop étroit pour répondre aux besoins d’une clientèle croissante, en partie attribuable à la municipalisation de la bibliothèque en 1993 et, en 2002, à la fusion des municipalités environnantes du canton de Magog et du village d’Omerville avec la Ville de Magog.
Après avoir préparé plusieurs projets de relocalisation et différents sites visant son déménagement, c’est en novembre 2011 que la bibliothèque s’installe à l’intérieur d’un bâtiment patrimonial religieux de 2000 mètres carré. L’église Sainte-Marguerite-Marie devient une bibliothèque avec l’ajout d’une mezzanine. Située au cœur du quartier des Tisserands, nommé pour représenter le quartier des ouvriers des usines du textile qui ont été la principale source de travail pour la population magogoise au cours du 20e siècle, la bibliothèque se retrouve au cœur d’un quartier résidentiel à valeur patrimoniale.
[1] La bibliothèque publique, porte locale d’accès à la connaissance, remplit les conditions fondamentales nécessaires à l’apprentissage, à tous les âges de la vie, à la prise de décision en toute indépendance et au développement culturel des individus et des groupes sociaux. Tiré du Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique.