01-05-2024
Magog, le 1er mai 2024 – Cette année encore, du 1er au 31 mai, les équipes municipales réduiront la fréquence de tonte des espaces publics du territoire de Magog. À l’exception des terrains sportifs, la tonte sera faite toutes les deux ou trois semaines plutôt que de façon hebdomadaire afin de laisser pousser les pissenlits et autres fleurs sauvages. Le gazon sera également laissé plus long qu’à l’habitude. Lorsqu’il ne restera que des aigrettes (les pissenlits blancs que les enfants aiment bien souffler 😉), nos équipes reprendront la tonte régulière tout en maintenant le gazon un peu plus long que par le passé.
L’objectif de cette initiative est de favoriser la biodiversité et de protéger les insectes pollinisateurs. Cela permet, entre autres, de fournir un habitat et une source de nourriture aux insectes en plus d’améliorer la qualité du sol en favorisant la croissance des racines plus profondes.
La Ville de Magog invite les citoyennes et les citoyens à diminuer la fréquence de tonte de gazon sur leur propriété pendant le mois de mai et idéalement tout au long de la saison estivale!
Pourquoi espacer la fréquence de tonte de la pelouse?
Saviez-vous que 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs?
Ils sont des chaînons essentiels de la biodiversité, car ils transportent le pollen des plantes à fleurs incluant celui des fruits et légumes. Ainsi, environ un tiers du garde-manger mondial dépend d’eux. Leur déclin actuel met en péril une grande partie de notre alimentation.
Afin de favoriser la pollinisation dès le printemps, les Québécois sont invités à espacer la tonte de leur gazon afin que les abeilles et insectes pollinisateurs puissent profiter du nectar et du pollen des pissenlits et des autres fleurs sauvages.
Cette stratégie protège notamment les abeilles et les papillons tout en encourageant les gens à adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement.
Monoculture de gazon : une pratique à éviter
Comme la monoculture de gazon est une des causes du déclin des insectes pollinisateurs, il est suggéré d’intégrer une diversité de fleurs riches en nectar et de plantes indigènes aux aménagements paysagers ou de semer des espèces alternatives en remplacement du gazon.
Le trèfle blanc, le micro-trèfle, le gaillet odorant et le thym serpolet sont des espèces qui se substituent avantageusement au gazon. Ils nécessitent peu d’entretien, pas d’engrais et résistent mieux aux aléas du climat comme la sécheresse ou les pluies abondantes.
Pour en savoir plus sur les plantes qui attirent les pollinisateurs et l’importance de la biodiversité, nous vous proposons de visiter le ville.magog.qc.ca/gazon.