Environnement
Compteurs d'eau
La Stratégie québécoise d’économie d’eau potable 2011-2017 et 2019-2025, adoptée par le gouvernement du Québec, exige que toutes les municipalités installent des compteurs d’eau dans les industries, commerces et établissements institutionnels (ICI) de leur territoire afin de mesurer la consommation d’eau de chacun. Pour se conformer à cette obligation, la Ville de Magog a procédé à l’installation de compteurs d’eau dans la majorité des ICI qui se trouvent sur son territoire.
L’objectif du gouvernement est de diminuer de 20 % la consommation d’eau potable dans la province. Il est reconnu que les volumes d’eau distribués par les municipalités québécoises sont supérieurs aux moyennes nord-américaines et européennes. Cette importante consommation entraîne une hausse des coûts d’exploitation et des risques de saturation dans les systèmes d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées.
Le compteur d’eau est un appareil qui permet de mesurer en continu la consommation en eau. Il est raccordé à l’entrée de service d’un bâtiment. L’appareil mesure le volume d’eau en mètres cubes (1 m3 = 1000 litres).
Tout immeuble non résidentiel doit être muni d’un compteur d’eau. Tout bâtiment transformé ou rénové qui devient un immeuble non résidentiel doit être muni d’un compteur d’eau. Il demeure la propriété de la Ville de Magog et le propriétaire de l’immeuble en a la responsabilité. En cas de dommage, le propriétaire doit aviser la Ville le plus tôt possible. La réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau endommagé est effectué par la Ville, aux frais du propriétaire.
Selon le règlement municipal pour les compteurs d’eau, la Ville de Magog peut en tout temps envoyer un représentant pour installer, inspecter, entretenir, réparer, remplacer ou faire la lecture de tout compteur d’eau. La lecture des compteurs se fait à distance. Sauf exception, le releveur n’aura pas à entrer dans votre immeuble pour faire le relevé de consommation. Les informations sont acheminées à la Division des revenus qui vous transmettra une facture.
Il est interdit à tout propriétaire approvisionné par une conduite principale de la Ville de relier un tuyau ou un autre appareil en amont du compteur d’eau. Toutefois, la Ville exige qu’une conduite de dérivation soit installée à l’extrémité de la tuyauterie extérieur lorsque le compteur d’eau a plus de 50 mm de diamètre.
Tous les compteurs d’eau doivent être scellés en place. Si un compteur d’eau n’est pas scellé et qu’après la lecture du compteur la consommation est jugée insuffisante selon les consommations antérieures de l’immeuble, la Ville est autorisée à fixer la consommation suivant la moyenne antérieure.
Pour les compteurs installés par la Ville, les frais d’installation et de location s’ajoutent aux frais de consommation d’eau potable et d’eaux usées.
Pour en savoir plus, consultez le règlement municipal sur les compteurs d’eau.
Le coût au mètre cube est de 0.726 $ pour l’eau potable. La facture inclut la consommation estimée d’eaux usées basée sur celle de l’eau potable puisque l’eau utilisée est rejetée dans le réseau pour être traitée.
Le coût au mètre cube est de 0,582 $ pour les eaux usées. Cette tarification exclut les immeubles industriels qui utilisent l’eau potable dans leur procédé de production si l’eau utilisée n’est pas rejetée dans le réseau d’égout de la Ville.
Tout propriétaire qui conteste le volume mesuré par le compteur d’eau doit d’abord payer la facture d’eau, puis soumettre une demande de vérification du compteur d’eau. Pour soumettre une demande de vérification, nous vous invitons à communiquer avec nous au 819 843-3333 ou par courriel à revenus@ville.magog.qc.ca.
Pour connaître les détails de la facturation, nous vous recommandons de consulter le règlement 2739-2019 de la Ville de Magog.
Pour mieux comprendre votre facture, consultez le document d’aide suivant.
Il est possible de payer votre facture directement en ligne, par transfert bancaire seulement.
Paiement par carte de crédit non-accepté.
Votre facture d’eau est élevée?
Voici quelques équipements qui sont de grands consommateurs d’eau à vérifier :
- Climatiseur refroidi à l’eau
- Réfrigérateur refroidi à l’eau
- Compresseur refroidi à l’eau
- Fuites : toilette, lavabo, plomberie (voir locataire(s) s’il y a lieu)
- Processus de fabrication utilisant l’eau
Si votre institution, commerce ou industrie est fermé ou n’utilise pas l’eau pendant une longue période, il est recommandé de fermer l’entrée d’eau.
Les systèmes de climatisation et de réfrigération à l’eau courante sont reconnus pour être parmi les plus grands consommateurs d’eau. Les économies à long terme peuvent être appréciables pour les propriétaires d’immeubles qui font la transition vers des systèmes à l’air.
À titre d’exemple, un restaurateur qui remplace un climatiseur refroidi à l’eau par un appareil refroidi à l’air pourrait économiser jusqu’à 26 280 m3 par année. Ceci peut représenter la somme de 15 374 $ par an en économie sur sa facture d’utilisation de l’eau.
Eau potable (protection et gestion)
Conformément à l’article 53.3 du Règlement sur la qualité de l’eau potable du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la Ville de Magog informe les citoyens qu’il est possible de consulter le bilan de la qualité de l’eau potable pour la période du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.
Le document résume les prélèvements d’échantillons obligatoires, le nombre d’échantillons prélevés pour chaque paramètre d’analyse et le nombre d’échantillons analysés par un laboratoire agréé durant cette période.
Sont également précisés : les éléments pour chaque dépassement de normes observées, le paramètre en cause, le lieu visé, la concentration maximale autorisée, la concentration mesurée, ainsi que, le cas échéant, les mesures prises par le responsable pour corriger la situation.
La diffusion de cette information, à la demande du Ministère, est une nouvelle mesure qui donne au citoyen un accès aux rapports faisant état de la qualité de l’eau potable qu’il consomme.
Les cyanobactéries, également connues sous le nom d’algues bleu-vert, sont des bactéries qui possèdent certaines caractéristiques normalement attribuées aux algues. Ces bactéries réalisent de la photosynthèse et sont ainsi en mesure de produire de l’oxygène. La présence d’une faible densité de cyanobactéries dans un cours d’eau ou un plan d’eau est normale. La situation devient problématique lorsqu’il y a une importante multiplication de ces dernières (efflorescence) puisque certaines souches produisent des toxines nuisibles pour les humains et les autres animaux. La présence d’une quantité importante de cyanobactéries peut obliger la Ville de Magog à fermer temporairement les plages pour assurer la sécurité des baigneurs.
Afin d’assurer un développement harmonieux du territoire dans une perspective de développement durable et également pour limiter les impacts sur les sources d’approvisionnement de la ville de Magog, le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF) a été mandaté pour réaliser l’analyse de vulnérabilité de notre source d’eau potable.
Pour connaître le circuit de l’eau à partir de la source au lac Memphrémagog jusqu’au robinet de votre domicile, en passant par toutes les étapes de l’usine de filtration d’eau potable, cliquez ici.
En cliquant sur le lien ci-après, vous pouvez consulter le schéma du système de production d’eau potable.
Près de 170 000 personnes tirent leur eau potable du lac Memphrémagog, notamment la population de Sherbrooke, de Magog, du Canton de Potton (secteur Owl’s Head) et de Saint-Benoît-du-Lac.
Plusieurs actions de protection des plans d’eau visent à préserver la qualité de la source d’eau potable qu’est le lac Memphrémagog.
La Ville de Magog adhère à la stratégie québécoise de protection et de conservation des sources destinées à l’alimentation en eau potable et se conforment aux dispositions du récent Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection.
En Estrie, environ 93 000 personnes sont approvisionnées par un puits individuel, soit près de 30 % de la population.
Chaque propriétaire de puits est responsable de la qualité de son eau potable. Qu’elle soit puisée à même un lac, une source d’eau ou par un puits individuel, des analyses de la qualité de l’eau doivent être faites chaque année dans un laboratoire accrédité par le ministère du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.
Pour savoir ce qu’il faut faire analyser, comment le faire et à qui s’adresser afin d’avoir une bonne qualité de l’eau, nous vous vous invitons à consulter le site Internet du ministère du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques
Puis-je consommer l’eau puisée à même un plan d’eau dans le cas où des fleurs d’eau de cyanobactéries sont aperçues? Consultez la fiche d’information sur les cyanobactéries pour en savoir plus.
L’utilisation de l’eau de l’aqueduc municipal aux fins d’arrosage des pelouses, jardins, fleurs, arbres, arbustes et autres végétaux, est autorisée du 1er mai au 1er septembre, de 20 h à minuit les mardis, jeudis et samedis.
L’eau provenant de l’arrosage ne doit pas ruisseler sur la voie publique ou sur les propriétés avoisinantes. Exceptionnellement, un propriétaire qui installe une nouvelle pelouse peut, après obtention d’un permis émis par l’inspecteur municipal, l’arroser de 19 h à 22 h tous les soirs pendant 15 jours consécutifs après le début des travaux d’ensemencement ou de pose de tourbe.
Le lavage des autos est permis à la condition d’utiliser une lance à fermeture automatique et de n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à cette fin. Le remplissage complet des piscines est permis tous les jours entre minuit et 6 h.
Évaluez votre consommation d’eau et développer quelques trucs en cliquant sur économisez l’eau.
Interdit | Permis | |
Arrosage de pelouses, jardins, fleurs, arbres, etc. | Lundi, mercredi, vendredi et dimanche | Mardi, jeudi et samedi entre 20 h et minuit seulement |
Piscine | NA | Permis tous les jours entre minuit et 6 h |
Lavage | NA | Permis à condition d’utiliser une lance à fermeture automatique et de n’utiliser que le nécessaire |
La Stratégie québécoise d’économie d’eau potable a été élaborée à la suite de l’engagement 49 de la Politique nationale de l’eau dont le MAMH a la responsabilité. Elle prévoit de l’aide financière aux municipalités, conditionnelle à l’adoption de mesures d’économie d’eau et de réduction des fuites.
La Stratégie découle du constat que le Québec est l’un des plus grands consommateurs d’eau au niveau mondial. Les volumes d’eau distribués par personne sont d’environ 35 % plus élevés que ceux de la moyenne canadienne et de 62 % plus élevés qu’en Ontario.
En plus de l’exploitation abusive de la ressource, cette surconsommation entraîne une hausse des coûts de production et de distribution de l’eau potable ainsi que des coûts de captage et d’assainissement des eaux usées.
Les principaux facteurs contribuant à augmenter les volumes d’eau distribués sont :
- Un taux élevé de fuites d’eau dans les réseaux de distribution;
- Un usage abusif de l’eau par les utilisateurs résidentiels, industriels, institutionnels et commerciaux.
Objectifs de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable
- Réduction d’au moins 20 % de la consommation moyenne d’eau par personne pour l’ensemble du Québec;
- Réduction des pertes d’eau par fuite à un maximum de 20 % du volume total d’eau produit et de 15 m3/jour par kilomètre de conduite.
Obligations des municipalités
Pour pouvoir bénéficier d’une aide financière, les municipalités québécoises doivent se soumettre aux cinq mesures de la Stratégie.
Depuis le 1er avril 2012, les municipalités doivent :
- Produire annuellement un état de la situation et un plan d’action, incluant une liste de propositions de mesures d’économie d’eau et adopter une réglementation sur l’usage de l’eau potable;
- Produire annuellement un bilan de l’usage de l’eau, mesurer l’eau distribuée et mettre en place un programme de détection et de réparation des fuites si les objectifs du MAMH ne sont pas atteints;
- Présenter au conseil municipal un rapport annuel sur la gestion de l’eau.
Si les objectifs ne sont pas atteints, les municipalités devront :
- Installer des compteurs d’eau dans les secteurs non résidentiels (2014);
- Introduire une tarification adéquate de l’eau potable.
Bilan annuel de l’usage de l’eau
Le bilan de l’usage de l’eau de 2011 a été réalisé à partir des données disponibles. Compte tenu qu’une partie de ce bilan est basée sur des hypothèses, il ne décrit pas de manière exacte la situation réelle du réseau de distribution et de l’usage de l’eau.
Bilan sommaire comparatif – Distribution d’eau potable
Eaux pluviales et gouttières
La gestion des eaux pluviales en milieu urbain est un enjeu important puisque le développement engendre bien souvent la création d’un grand nombre de surfaces imperméabilisées qui ont plusieurs impacts négatifs sur l’environnement. L’imperméabilisation du sol, créée par le pavage et la multiplication des aires bétonnées, cause notamment une diminution de l’alimentation des eaux souterraines et un fort ruissellement en direction des cours d’eau. Les eaux pluviales non absorbées par le sol s’écoulent jusque dans les cours d’eau ou dans les conduites pluviales. Ce ruissellement augmente les risques d’érosion des sols et lessive les contaminants des milieux urbains tels les hydrocarbures, les agents pathogènes ou les matières en suspension. Le ruissellement des eaux de pluie et l’apport des réseaux pluviales a donc pour effet d’augmenter le volume des cours d’eau de manière significative, ce qui accentue les risques d’inondation, d’érosion et de bris des infrastructures.
Dans les milieux urbanisés, de 75 à 100 % de la surface du sol est imperméabilisée. (MAMOT)
À cause des changements climatiques, les précipitations abondantes sont plus nombreuses et iront en augmentant dans les années à venir. Les eaux de ruissellement représentent généralement entre 30 % et 50 % du volume des effluents municipaux.
Que doit-on faire?
Afin de bien gérer les eaux pluviales, il convient de permettre à l’eau de s’infiltrer dans le sol. Ainsi, différents moyens peuvent être utilisés comme de créer davantage d’espaces verts. Des mesures de captage peuvent également être installées afin de récupérer les eaux pluviales et de les réutiliser, par exemple, pour l’arrosage des îlots de verdures, des platebandes ou le nettoyage de la voiture.
Peu importe la solution adoptée, chaque goutte d’eau doit être prise en charge le plus près possible de l’endroit où elle tombe. Ainsi, en s’assurant d’une gestion de la pluie à petite échelle, on évite de nombreux problèmes liés au ruissellement de l’eau. Chaque propriétaire doit s’assurer que la gestion des eaux pluviales s’écoulant sur son terrain soit adéquate.
Pour plus d’information, consultez le document Rétention des eaux de ruissellement des surfaces peu perméables.
L’asphaltage et la multiplication des surfaces bétonnées, en plus du fait que les précipitations tendent à augmenter en intensité, accroissent le ruissellement des eaux de surface. Les infrastructures (égouts, usines d’épuration, etc.) et les cours d’eau ne peuvent plus supporter tout cet apport d’eau.
Afin d’améliorer la gestion des eaux pluviales sur son territoire, la Ville de Magog a adopté le 1er septembre 2014 une règlementation concernant les gouttières. Vous pouvez consulter ci-dessous des guides qui expliquent comment gérer les eaux pluviales et les nouveaux règlements concernant les gouttières. Ces documents vous permettront d’améliorer la gestion des eaux pluviales sur votre propriété et de vous conformer aux règlements concernant les gouttières.
Consultez la fiche d’information Guide d’installation des gouttières.
Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation, la Ville a entrepris la visite des différents secteurs touchés. Ainsi, nous avons pu constater qu’environ 7 988 484 000 litres d’eau sont déviés chaque année, ce qui représente un peu plus de 2 130 piscines olympiques.
La Ville de Magog souhaite encourager ses citoyens à gérer consciencieusement leurs eaux pluviales et à économiser l’eau potable. Elle offre ainsi un remboursement de 50 % sur le prix d’un baril récupérateur d’eau de pluie, jusqu’à un maximum de 50 $, et ce, jusqu’à l’épuisement des fonds disponibles.
Pour en savoir plus, consultez le ville.magog.qc.ca/subventionbarils.
En mai, espacez les tontes de votre pelouse!
La Ville de Magog invite les citoyennes et les citoyens à diminuer la fréquence de tonte de gazon sur leur propriété pendant le mois de mai et idéalement tout au long de la saison estivale!
L’objectif de cette initiative est de favoriser la biodiversité et de protéger les insectes pollinisateurs. Cela permet, entre autres, de fournir un habitat et une source de nourriture aux insectes en plus d’améliorer la qualité du sol en favorisant la croissance des racines plus profondes.
Saviez-vous que 35 % de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs?
Ils sont des chaînons essentiels de la biodiversité, car ils transportent le pollen des plantes à fleurs incluant celui des fruits et légumes. Ainsi, environ un tiers du garde-manger mondial dépend d’eux. Leur déclin actuel met en péril une grande partie de notre alimentation.
Afin de favoriser la pollinisation dès le printemps, les Québécois sont invités à espacer la tonte de leur gazon afin que les abeilles et insectes pollinisateurs puissent profiter du nectar et du pollen des pissenlits et des autres fleurs sauvages.
Cette stratégie protège notamment les abeilles et les papillons tout en encourageant les gens à adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement.
Comme la monoculture de gazon est une des causes du déclin des insectes pollinisateurs, il est suggéré d’intégrer une diversité de fleurs riches en nectar et de plantes indigènes aux aménagements paysagers ou de semer des espèces alternatives en remplacement du gazon.
Le trèfle blanc, le micro-trèfle, le gaillet odorant et le thym serpolet sont des espèces qui se substituent avantageusement au gazon. Ils nécessitent peu d’entretien, pas d’engrais et résistent mieux aux aléas du climat comme la sécheresse ou les pluies abondantes.
Érosion des sols
L’érosion est l’ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface de la terre. Les principaux agents d’érosion sont l’eau, le vent, la glace et la gravité et chacun agit de plusieurs façons selon le climat, la pente, l’absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux ainsi que l’action de l’homme (urbanisation, pratiques agricoles).
Les matières en suspension dans l’eau sont le résultat de l’érosion. Elles sont constituées d’un mélange de particules plus ou moins fines comme le gravier, le sable, l’argile et la matière organique. Lorsqu’elles sont présentes en grande quantité dans les plans d’eau, les poissons, les huîtres et autres espèces aquatiques ne peuvent survivre. Lorsque ces matières se déposent au fond des lacs, des rivières et des ruisseaux elles deviennent des sédiments. Ces sédiments, selon leur teneur en matières organiques, utilisent l’oxygène pour se décomposer et menacent ainsi la pérennité des poissons et autres espèces aquatiques ainsi que d’importants habitats, dont les herbiers.
Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’eau sur le territoire de la ville de Magog, le contrôle de l’érosion fait partie intégrante du règlement de zonage et de celui sur les permis et certificats. L’application des articles sur le contrôle de l’érosion vient appuyer les efforts de la communauté pour préserver la qualité de l’eau sur le territoire.
Espèces exotiques envahissantes
Les espèces exotiques envahissantes peuvent être retrouvées sous plusieurs formes (végétal, animal ou micro-organisme). Il s’agit d’espèces se trouvant à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle et ayant une facilité à se propager. Les espèces exotiques envahissantes peuvent constituer une menace pour l’environnement, la société ainsi que l’économie.
La majorité de ces espèces ont été introduites dans de nouveaux environnements par les activités anthropiques. Les eaux de lest (ballast), la navigation de plaisance, l’horticulture, le transport de marchandises ainsi que le commerce d’animaux de compagnie sont tous de potentielles voies d’entrée pour de nouveaux organismes vivants.
Testez vos connaissances sur les espèces exotiques envahissantes en répondant au quiz ci-dessous.
Espèces exotiques envahissantes terrestres
Voici différentes fiches techniques sur des espèces envahissantes que nous trouvons sur le territoire.
Devant la propagation rapide de l’infestation des frênes par l’agrile, la Ville de Magog met en place une stratégie qui prévoit des mesures pour se prémunir contre l’infestation de même que pour protéger et renouveler le couvert forestier.
Les propriétaires de frênes sur des terrains privés sont soumis à la nouvelle réglementation qui est entrée en vigueur le jeudi 4 juillet 2019.
Signes qui peuvent vous aider à déterminer si votre frêne est affecté par l’agrile
- Dépérissement de la cime (perte de feuilles marquée);
- Apparition de pousses sur le tronc;
- Galeries en forme de S sous l’écorce;
*Un changement au niveau de l’écorce peut aussi être remarqué (décoloration, apparition de stries ou de petits trous en forme de D).
Vos frênes sont infestés, morts ou en dépérissement?
Nous vous recommandons de procéder à leur abattage. Celui-ci doit être fait entre le 1er octobre et le 15 mars.
Pour procéder à l’abattage d’un arbre, vous devez vous procurer un certificat d’autorisation. Pour faire une demande de certificat d’autorisation, cliquez ici.
Pour réaliser les travaux, nous vous recommandons de faire appel aux services d’un arboriculteur membre de la Société internationale d’arboriculture Québec.
Si vous décidez d’abattre vos frênes vous-même dans la période autorisée, qui s’étend du 1er octobre au 15 mars, vous devez transformer, dans les 30 jours qui suivent, les résidus de frêne selon un procédé conforme (torréfaction, fumigation au bromure de méthyle, écorçage ou déchiquetage).
Comment se débarrasser des résidus de bois?
Il est possible de déposer les résidus de frêne à l’écocentre de Magog (2300, rue Tanguay).
Les résidus peuvent y être acheminés durant la période du 1er octobre au 15 mars, dans les 30 jours suivant l’abattage.
Les arboriculteurs offrent aussi le service de broyage sur place et peuvent gérer les résidus.
Les résidus et les billes de bois de frêne ne doivent pas être transformés en bois de chauffage, puisque le déplacement de ce dernier est la principale cause de la propagation rapide de l’agrile.
Optez pour la valorisation
Si vos frênes sont affectés par l’agrile et que vous devez les abattre, sachez qu’il existe quelques méthodes de valorisation:
- Faire scier les billes de frêne pour en faire des planches. À noter qu’au moins 1 cm d’épaisseur de bois (aubier) sous l’écorce doit être retiré.
- Faire des copeaux (ne doivent pas excéder 2,5 cm sur au moins deux côtés) pour les plates-bandes avec l’écorce et les branches. Il est aussi possible de mettre en copeaux l’arbre en entier.
Mesures pour éviter la propagation de l’agrile
Il est important de ne pas déplacer le bois de frêne en dehors de la période du 1er octobre au 15 mars.
Assurez-vous que votre entrepreneur disposera du bois d’abattage et d’élagage selon les mesures prescrites par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
Si vous déplacez du bois de frêne en dehors des zones réglementées, contactez l’ACIA au bureau régional de Saint-Hyacinthe au 1 450 768-1500. Pour connaître les zones réglementées, visitez la section dédiée à l’agrile du frêne sur le site Internet de l’ACIA.
Vos frênes ne sont pas infestés?
L’abattage des frênes qui sont sains n’est pas autorisé sur le territoire de Magog. La Ville souhaite ainsi conserver autant que possible la couverture forestière.
Puisque l’infestation par l’agrile est inévitable, nous vous recommandons toutefois de planter de façon préventive d’autres espèces d’arbres à proximité de vos frênes. De cette façon, vous vous assurerez d’avoir de nouveaux arbres lorsque vos frênes seront atteints par l’agrile et qu’il faudra les abattre.
La Ville de Magog ne rembourse pas les frais encourus pour l’abattage des frênes.
Un traitement pour réduire les risques d’infestation
Les traitements au TreeAzin peuvent réduire les risques d’infestation et prolonger la vie de vos frênes pendant environ 10 ans, et ce, à un coût équivalent ou inférieur à l’abattage et au remplacement d’un arbre.
L’efficacité du traitement est optimale lorsque l’arbre n’est que peu ou pas infesté.
Le traitement au TreeAzin devra être répété tous les deux ans. Seuls les spécialistes qui détiennent un permis, des certificats et des formations adéquates peuvent procéder à ce traitement.
Consultez le site www.siaq.org pour trouver un fournisseur certifié.
La Ville de Magog ne rembourse pas les frais encourus pour le traitement des frênes.
Espèces exotiques envahissantes aquatiques
Méthodes pour prévenir l’introduction et la propagation d’espèces exotiques envahissantes
Voici différentes fiches techniques sur des espèces envahissantes que nous trouvons sur le territoire.
Pour déclarer la présence d’une espèce exotique envahissante, nous vous invitons à remplir le formulaire suivant :
Prendre note que les informations déclarées par le formulaire sont transmises et traitées par Memphrémagog conservation inc. (MCI)
Événements écoresponsables
La Ville de Magog a élaboré une Politique d’événements écoresponsables qui définit des principes de base et des actions qui visent à réduire les impacts environnementaux lors de la tenue d’événements, tout en tenant compte des aspects sociaux et économiques. Elle détermine les obligations des organisateurs d’événements qui utilisent les ressources collectives telles que les parcs et les infrastructures municipales ainsi que l’eau et l’électricité fournies par la Ville. Elle s’adresse également aux fournisseurs et aux commanditaires de ces événements et incite l’engagement des participants.
Fertilisants et pesticides
Les engrais chimiques ou les fertilisants utilisés pour l’entretien des aménagements paysagers (pelouses, platesbandes, etc.) sont dirigés vers les cours d’eau et les lacs par ruissellement de l’eau de pluie et sont en partie à l’origine de la prolifération d’algues.
Le conseil municipal de Magog a donc adopté des dispositions sur l’utilisation des fertilisants et des pesticides sur son territoire afin de limiter, entre autres, la prolifération d’algues bleu-vert dans les différents plans d’eau de son territoire, aussi appelées cyanobactéries.
Formulaire de demande de permis
Au printemps
- Ratissez légèrement la pelouse en enlevant les débris de surface;
- Aérez le sol pour diminuer la compaction et améliorer la circulation d’air au niveau des racines;
- Étalez une fine couche de terreau ou de compost en surface juste après l’aération;
- Réensemencez les espaces dégarnis. Utilisez un mélange de graines à gazon qui favorise la biodiversité dans votre pelouse (ex. : le trèfle est une bonne source d’azote). Au besoin, utilisez un engrais naturel.
Pendant l’été
- Gardez votre gazon à une bonne hauteur, soit entre 6 et 8 cm (2 à 3 pouces);
- Laissez l’herbe en place après la tonte pour nourrir la pelouse en engrais naturel;
- Respectez le besoin en eau de votre pelouse, soit pas plus d’environ 2,5 cm (1 po) d’eau par semaine, incluant l’eau de pluie;
- Laissez votre gazon en dormance lors des périodes de sécheresse; le gazon jaunira et reverdira par la suite;
- Pour les plates-bandes, remplacez les engrais chimiques par des engrais 100 % naturels et organiques (ex. : compost, résidus de coupe, feuilles mortes déchiquetées). Semez des espèces adaptées aux conditions de votre terrain : type de sol, ensoleillement, zone de rusticité.
À l’automne
- Aérez à nouveau et réensemencez au besoin;
- Recyclez les feuilles mortes sur la pelouse en passant la tondeuse dessus au fur et à mesure qu’elles tombent.
Gaz à effet de serre
À l’aide du programme Climat municipalité, la Ville a réalisé un inventaire des gaz à effet de serre et un plan d’action, qui a été approuvé par le conseil municipal en décembre 2013.
Mise en œuvre du plan d’action
Voici quelques actions qui ont été mises en place à la suite de l’adoption du plan de réduction :
- Bornes de recharge électrique
La Ville de Magog a procédé à l’implantation de quatre bornes de recharge publiques. Celles-ci font partie du réseau électrique québécois.
- Utilisation de voitures électriques
La Ville possède elle-même plusieurs véhicules électriques afin de réduire les gaz à effet de serre.
La Ville de Magog souhaite faire la promotion de solutions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sur son territoire. En ce sens, elle souhaite soutenir et promouvoir l’arrivée des véhicules électriques sur son territoire. Le gouvernement du Québec a mis en place le programme « Roulez électrique », lequel offre une aide financière à l’achat ou à la location de véhicules admissibles, que ce soit pour un particulier ou une entreprise, municipalité ou organisme.
Guide de l'écocitoyenneté
Afin de promouvoir l’action citoyenne et de présenter aux citoyens des outils et des actions prioritaires pour qu’ils puissent diminuer leur empreinte écologique, la Ville de Magog a créé le Guide de l’écocitoyenneté. Ce guide se décline en trois niveaux : novice, intermédiaire et spécialiste. Il vous permet de cibler des actions concrètes à intégrer à votre quotidien.
Questionnaire
Pour savoir à quel niveau vous vous situez concernant vos habitudes environnementales, nous vous invitons à répondre au questionnaire ci-dessous. Chaque niveau propose des actions qui visent à faire progresser les apprentissages environnementaux et, par le fait même, à réduire l’empreinte écologique. Une fois le questionnaire complété, consultez la section du guide correspondant au résultat que vous aurez obtenu.
Vous avez répondu au questionnaire et vous vous classez au niveau novice? Consultez le « Guide de l’écocitoyenneté – Niveau novice » pour découvrir les ressources et les outils qui vous permettront d’intégrer davantage d’actions écoresponsables dans votre quotidien dans le but de diminuer votre empreinte écologique.
Vous avez répondu au questionnaire et vous vous classez au niveau intermédiaire? Consultez le « Guide de l’écocitoyenneté – Niveau intermédiaire » pour découvrir les ressources et les outils qui vous permettront d’intégrer davantage d’actions écoresponsables dans votre quotidien dans le but de diminuer votre empreinte écologique.
Vous avez répondu au questionnaire et vous vous classez au niveau spécialiste? Félicitations! Nous vous encourageons à continuer d’intégrer des actions écoresponsables dans votre quotidien afin de diminuer votre empreinte écologique. Pour découvrir des nouvelles ressources et d’autres outils, consultez le « Guide de l’écocitoyenneté – Niveau spécialiste ».
Installations septiques
Vidange des fosses septiques
Toutes les fosses septiques résidentielles et commerciales de 2 000 gallons et moins sont vidangées chaque deux ans par la Ville, entre la mi-mai et la fin octobre, et ce, du lundi au vendredi entre 7 h et 18 h.
Consultez notre outil de recherche qui vous informera de la semaine approximative de votre vidange. Choisissez le nom de votre rue et le numéro civique de votre maison. C’est simple et rapide à utiliser. Si votre adresse ne se retrouve pas dans l’outil de recherche, c’est que sa vidange est prévue l’an prochain.
Nom de la rue :
Un avis écrit est envoyé aux propriétaires concernés environ deux semaines à l’avance.
Bien se préparer à la vidange
Au plus tard le dimanche précédent la date indiquée sur l’avis de vidange, vous devez :
- Déterrer un espace libre d’au moins 20 centimètres (6 pouces) autour de chaque couvercle; la profondeur maximale des couvercles à partir du niveau du sol, doit être d’au plus 12 pouces;
- Retirer tout objet couvrant les couvercles et relocaliser les obstacles limitant l’accès à votre cour ou fosse septique (ex. : mobilier, véhicules, etc.).
Assurer l’accès aux couvercles
- Si votre propriété est munie d’une barrière, il est de votre responsabilité de la laisser déverrouillée lors de la semaine prévue ou de nous contacter afin de permettre l’accès au vidangeur.
- Si vos couvercles de fosses se trouvent sous une galerie, référez-vous à la foire aux questions pour connaître les modalités d’accès.
Les couvercles doivent pouvoir être soulevés et remis en place par un seul opérateur.
À défaut de rencontrer ces exigences, vous devez soulever vous-mêmes les couvercles lors du passage du camionneur.
Des couvercles accessibles en tout temps est souhaitable. Vous pourriez avoir besoin d’accéder à votre fosse en tout temps, même en hiver!
Il est de votre responsabilité de nous aviser de toute situation particulière au moins une semaine avant la date de vidange prévue. Information : 819 843-3333
Note : l’accroche-porte laissé à la résidence une fois la vidange terminée n’est pas un avis de conformité, mais une preuve de vidange. Il est recommandé d’aviser la Ville via le Service Go de tout changement concernant vos installations septiques.
Crédit d’impôt pour fosses septiques
Saviez-vous que les propriétaires de maisons ou chalets quatre saisons non desservis par le système dégout et d’aqueduc peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt pour installer ou remplacer une fosse septique? Ce crédit peut aller jusqu’à 20 % des dépenses admissibles excédant 2 500 $.
La Ville de Magog a mis sur pied un programme d’aide financière pour soutenir les propriétaires qui doivent mettre aux normes leurs installations septiques en vertu du Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées. Le programme est entré en vigueur le 18 janvier 2022 et prendra fin le 31 décembre 2026.
En juin 2021, le conseil municipal a adopté un règlement pour s’assurer que les installations septiques de 35 ans et plus sur son territoire soient conformes afin de protéger ses principaux plans d’eau et sa nappe phréatique.
Afin de protéger ses principaux plans d’eau et sa nappe phréatique, la Ville de Magog a adopté un règlement pour s’assurer que les installations septiques sur son territoire soient conformes aux normes prévues au Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées.
Les propriétaires de fosses septiques dont la date d’installation est inconnue ou antérieure au 1er janvier 1986 doivent faire inspecter leur installation pour en assurer la conformité. Ce règlement s’applique également, peu importe leurs années de construction, les installations composées d’une fosse septique fabriquée d’acier, de fibre de verre ou de plastique non approuvé, de même que les puisards, les barils utilisés en guise de fosse, ou tout autre type d’installation ne contenant pas de fosse septique. Il exclut les installations septiques munies d’un réacteur primaire.
Une lettre détaillée est envoyée aux propriétaires concernés pour leur indiquer la marche à suivre.
Les installations septiques sont réglementées par la Loi sur la qualité de l’environnement et plus précisément, par le Règlement sur l’évaluation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q.2, r-22).
Consultez le Guide technique sur le traitement des eaux usées des résidences isolées du ministère Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques.
Les citoyens qui doivent faire vidanger leur fosse septique à leur frais peuvent consulter la liste des services de vidange connus de la région.
Pourquoi vidanger les fosses septiques?
Une vidange régulière des fosses septiques empêche les boues de se déverser vers le champ d’épuration. Un mauvais fonctionnement de l’élément épurateur peut entraîner des refoulements dans la maison ou des écoulements dans l’environnement. Afin de prévenir la contamination de nos lacs, rivières, fossés et eaux souterraines, la Ville offre le service de vidange aux propriétaires de fosses septiques tous les deux ans. La prise en charge de la gestion des fosses septiques permet aussi de s’assurer que les boues des fosses sont valorisées (compostage) et que les objectifs du plan de gestion des matières résiduelles de la MRC de Memphrémagog sont atteints.
La vidange des fosses septiques avec retour d’eau
La Ville a choisi un système permettant un retour d’eau à la fosse pour réaliser la vidange des fosses septiques non scellées sur son territoire. Ce procédé entièrement automatisé ne recourt à aucun produit chimique et comporte plusieurs avantages de réduction à la source, dont le réemploi et la valorisation qui s’avèrent des gains environnementaux importants. L’unité mobile utilisée au moment de la vidange aspire successivement les liquides et les solides de la fosse septique dans des unités différentes.
La portion liquide retournée à la fosse septique de façon à réactiver immédiatement la flore bactériologique aide le système à retrouver son efficacité plus rapidement. Cette façon de faire évite aux propriétaires d’avoir à remplir leur fosse septique d’eau claire puisée à même leur puits artésien lors de la remise en service, comme le recommande le ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques.
Quant aux solides, ils sont récupérés et transportés dans un site protégé où ils sont compostés et traités, pour ensuite servir à la revégétalisation d’anciennes carrières ou sablières et d’anciens sites d’enfouissement.
En résumé, cette technologie rend possible la réduction et le réemploi de l’eau, la réduction à la source et au centre de traitement des produits chimiques ainsi que la valorisation plus facile des biosolides par la concentration des boues. Aussi, la réduction du volume de boues à transporter entraîne une diminution de la consommation d’essence et de l’utilisation de nos routes.
Dans le cas des fosses septiques scellées, une vidange complète traditionnelle est réalisée.
Demande d’accès à l’information
Pour toute demande d’accès à l’information concernant les installations sanitaires d’une propriété située sur le territoire de la Ville de Magog, vous devez compléter et faire signer le formulaire d’autorisation pour installations septiques par le propriétaire de la résidence visée. Une fois le document dûment complété, vous n’avez qu’à le transmettre par courriel à receptionpermis@ville.magog.qc.ca.
Liens utiles
Les différents systèmes de traitement secondaires avancés :
- Bionest : www.bionest-tech.com
- Écobox : www.hgenviro.com/ecobox
- Écoflo : www.premiertechaqua.com
- Roseau épurateur ou Écophyltre : www.hgenviro.com
- System O)) : www.dboexpert.com
Autres informations :
- Ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques : www.mddelcc.gouv.qc.ca
Vous ne devez pas jeter ces matières dans la toilette, lavabo ou dans un autre renvoi raccordé aux égouts domestiques :
- Cheveux
- Corps gras : graisses de cuisson, huiles, etc.
- Couches
- Cure-oreilles, soie dentaire
- Essuie-tout, lingettes pour bébé ou pour sécheuse
- Matières dangereuses : peinture, essence, huile à moteur, acide, etc.
- Morceaux de tissu : linge, débarbouillettes, pièces de vêtement, etc.
- Pansements, médicaments, etc.
- Petits jouets
- Serviettes hygiéniques et tampons
Tous ces objets peuvent obstruer les canalisations et causer des dommages aux installations comme les pompes et éventuellement provoquer des refoulements d’égout dans les résidences. Pour savoir où jeter ces objets, cliquez ici pour consulter le moteur de recherche.
Marche au ralenti des moteurs
Pour encourager la pratique de l’écoconduite et réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Ville de Magog a adopté un Règlement régissant la marche au ralenti des véhicules à moteur.
Il n’est pas permis de laisser fonctionner le moteur d’un véhicule immobilisé pendant plus de trois minutes (ex. : pour réchauffer un véhicule, au service à l’auto, pour attendre un passager, etc.). Après ce temps, le conducteur d’un véhicule immobilisé doit couper le moteur, sous peine d’amende.
Si le véhicule est couvert de givre ou de verglas, la marche au ralenti est permise afin d’assurer une conduite sécuritaire.
Pour connaître la liste des exceptions, les citoyens sont invités à consulter le règlement, chapitre 4 de la section 2 intitulée Circulation.
Plan d'adaptation aux changements climatiques
Qu’est-ce qu’un plan d’adaptation aux changements climatiques?
L’objectif d’un plan d’adaptation aux changements climatiques est de mettre en œuvre des mesures afin d’augmenter la résilience des communautés face aux aléas et aux événements liés au climat actuel et futur.
L’absence d’un plan adéquat pourrait mener à des conséquences néfastes sur la santé des citoyens et engendrer des coûts monétaires importants. Il est donc primordial de prévenir plutôt que de réagir aux urgences et aux catastrophes liées aux changements climatiques qui surviennent.
Source : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
La Ville de Magog présente son plan d’adaptation aux changements climatiques.
L’élaboration du plan d’adaptation aux changements climatiques de la Ville de Magog découle de la résolution 241-2020 adoptée à l’unanimité par le conseil municipal le 1er juin 2020.
Parmi les stratégies d’adaptation évaluées, il y a notamment la protection des milieux humides et naturels, la protection de la biodiversité, la revégétalisation du périmètre urbain, la poursuite du programme de protection des bandes riveraines, la promotion des infrastructures vertes, l’utilisation de toits blancs, l’optimisation de la gestion des eaux pluviales, la poursuite du programme de débranchement des gouttières et d’échantillonnage des cours d’eau, ainsi que l’amélioration de la gestion des ponceaux et des initiatives d’économie d’eau potable.
Voici quelques aléas et événements auxquels la Ville fera face si aucune mesure d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques n’est mise en place.
Au Québec, 17 % de la population a déjà souffert d’allergie. L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue au Québec et elle est la cause de 75 % des allergies aux pollens. L’herbe à poux ne doit pas être confondue avec l’herbe à puce qui provoque des réactions allergiques lorsqu’elle entre en contact avec la peau.
Les changements climatiques augmenteront la période favorable aux plantes allergisantes et exposeront les personnes touchées plus longtemps.
Ce qu’il faut savoir :
- L’herbe à poux affectionne les sols arides, pauvres et en plein soleil
- Elle prolifère sur les sites dénudés, car elle n’apprécie pas la compétition des autres espèces végétales
- Elle est peu ou pas présente dans les forêts établies
- Les études montrent qu’elle croît davantage en milieu salin comme les bordures de route en raison de l’épandage de sels de déglaçage en hiver
Quelques conseils pratiques :
- Apprenez à reconnaître la petite herbe à poux
- Petits terrains : arrachez l’herbe à poux avant sa période de floraison
- Grands terrains : tondez les plantes d’herbe à poux à la mi-juillet et à la mi-août
- Pour prévenir la croissance de l’herbe à poux :
- Mettez du paillis ou des plantes couvre-sol où il n’y a pas de pelouse.
- Mettez du terreau ou de l’engrais au sol pour améliorer sa qualité.
- Ensemencez/plantez sur votre terrain. Privilégiez la plantation des espèces suivantes : le sarrasin, le pâturin, le trèfle ou un mélange de prairies là où elle a tendance à s’implanter.
- Rappelez-vous que plus le terrain est diversifié en végétation, moins l’herbe à poux proliférera.
Source : Gouvernement du Québec
Les inondations sont le résultat du débordement d’un cours d’eau. Au-delà des coûts pour réparer les dommages subis par les bâtiments, il existe plusieurs risques pour la santé. Des blessures et des décès peuvent survenir lors de la montée des eaux. Une détérioration de la santé mentale liée au stress, à l’anxiété et à la présence de moisissures survient fréquemment après une inondation. Les changements climatiques apporteront des précipitations plus intenses qui augmenteront la fréquence des inondations.
Quelques conseils pratiques :
- Identifiez si votre résidence se trouve près d’une zone inondable;
- Restez à l’affût des messages de la Sécurité publique concernant l’évolution de la situation;
- Conservez une trousse d’urgence pour être autonomes pendant au moins 72 heures. Celle-ci doit notamment contenir de l’eau potable, de la nourriture non périssable, une lampe de poche, une radio avec des piles et une trousse de premiers soins;
- Fermez l’électricité et le gaz avant que l’eau n’atteigne votre demeure;
- Si l’eau a atteint votre demeure, évacuez la maison et laissez les professionnels fermer l’électricité et le gaz;
- Si vous devez évacuer et qu’il est possible de le faire de façon sécuritaire, emportez vos médicaments, des vêtements, de l’argent comptant et une pièce d’identité avec vous;
- Si vous nettoyez vous-même votre domicile, assurez-vous de porter l’équipement de protection individuelle nécessaire (masque, gants, lunettes de protection, bottes de caoutchouc et vêtements longs).
Source : Gouvernement du Québec
La tique à pattes noires, aussi appelée Ixodes scapularis, peut transmettre la maladie de Lyme et l’anaplasmose. Comme ce type de tique est de plus en plus présent au Québec, il est important de prendre les mesures de précaution nécessaires.
D’avril à novembre, lors d’activités en plein air :
- utilisez un chasse-moustiques contenant du DEET ou de l’icaridine
- portez des vêtements longs qui couvrent entièrement le corps
- prévilégiez la marche dans des sentiers dégagés et évitez de frôler la végétation
- au retour de l’activité, prenez une douche, examinez votre corps et retirez les tiques
- prenez connaissance de tous les conseils pour vous protéger des piqûres de moustiques et de tiques
- Apprenez à prévenir les piqûres de tiques
Source : Gouvernement du Québec
Apprenez à prévenir les piqûres de tiques
La Santé publique de l’Estrie définit une vague de chaleur extrême lorsque la température est supérieure à 31 °C le jour et à 18 °C la nuit pendant au moins deux jours consécutifs. Ces épisodes entraînent un taux de mortalité plus élevé et une hausse des problèmes de santé. Les changements climatiques causeront l’augmentation de l’intensité, de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur.
Quelques conseils pratiques :
- Restez à l’affût des alertes météorologiques;
- Buvez beaucoup d’eau régulièrement;
- Mangez plus de fruits et de légumes pour demeurer hydraté;
- Portez une attention particulière aux personnes vulnérables de votre entourage et prenez de leurs nouvelles régulièrement;
- Surveillez les symptômes des maladies liées à la chaleur (étourdissements, nausées, respiration ou battements cardiaques rapides, bouche sèche, urine foncée, somnolence, etc.);
- Rafraîchissez-vous dans des endroits climatisés;
- Prenez des douches froides ou utilisez des serviettes humides pour vous rafraîchir;
- Diminuez l’intensité de vos activités physiques et évitez l’exposition directe au soleil.
Source : Santé publique de l’Estrie
Politique environnementale
La Ville de Magog est fière de la beauté et de la richesse de son patrimoine naturel. Elle est consciente de certains défis, comme les changements climatiques, qui pourraient altérer cette nature exceptionnelle. La Ville s’est ainsi engagée dans la création d’une politique environnementale qui permettra, au cours des prochaines années, de préserver la nature environnante et de mettre en valeur son patrimoine naturel.
Protection des milieux naturels
L’Association forestière du sud du Québec (AFSQ) a réalisé un répertoire intitulé « Informations pratiques pour les propriétaires de boisés » qui décrit les ressources et les services offerts aux propriétaires de boisés.
Vous prévoyez faire des travaux ou apporter une modification sur votre propriété?
Le territoire de la ville de Magog fait partie du grand bassin versant de la rivière Saint-François dans lequel ses eaux se dirigent vers trois grands sous-bassins : le bassin versant du lac Memphrémagog, le bassin versant de la rivière Magog et une petite section de son territoire se dirigent vers le bassin versant du lac Massawippi.
La Ville de Magog collabore avec le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François pour la protection des plans d’eau sur son territoire. Plusieurs organismes de protection de plans d’eau sont également présents sur le territoire et permettent, eux aussi, d’améliorer la qualité des plans d’eau.
Sous-bassin versant de la rivière Magog
La Ville de Magog travaille en collaboration avec la Ville de Sherbrooke et la municipalité de Sainte-Catherine-de-Hatley sur la mise en œuvre d’un plan directeur de l’eau pour le sous-bassin de la rivière Magog.
La Ville réalise également un suivi de qualité de l’eau dans ce secteur dont les résultats sont disponibles ici.
Vous pouvez aussi consulter le Plan d’action du bassin de la rivière Magog en cliquant ici.
Sous-bassin versant du lac Memphrémagog
La Ville de Magog travaille en collaboration avec les intervenants du milieu pour la mise en œuvre d’actions concertées dans le sous-bassin versant du lac Memphrémagog.
La Ville siège par ailleurs sur le comité Québec-Vermont qui assure une concertation des actions sur ce lac transfrontalier.
Un suivi annuel est également réalisé sur les tributaires du lac Memphrémagog, en collaboration avec la MRC de Memphrémagog.
La Ville de Magog a réalisé un inventaire des milieux humides sur son territoire et met en place des actions afin de protéger ces milieux d’intérêt. Certains milieux qui n’apparaissent pas sur la carte ci-dessous doivent également faire l’objet de validation afin d’être éventuellement protégés par la règlementation.
Depuis plusieurs années, les associations, les propriétaires et les élus sont préoccupés par la préservation des milieux naturels d’intérêt, la préservation des lacs et cours d’eau, de la couverture boisée et des paysages.
La pression actuelle créée par le développement du territoire accentue cette préoccupation.
En ce sens, la Ville de Magog a adopté une stratégie de conservation des milieux naturels.
Objectifs
- Assurer la conservation des milieux naturels d’intérêt (bois, cours d’eau, lac, milieux humides, etc.) et des processus écologiques qui contribuent à la protection des ressources (eau), des espèces vivantes et de leurs habitats;
- Mettre en valeur les milieux naturels d’intérêt protégés tout en favorisant leur pérennité;
- Assurer la protection, la mise en valeur et la pérennité des autres milieux naturels existants et favoriser la consolidation et la viabilité des écosystèmes qui y sont présents.
Axes d’intervention
Les axes d’intervention sont les moyens par lesquels la stratégie de conservation pourra se développer :
- La connaissance du territoire;
- Une concertation et une implication des acteurs du milieu;
- Une stratégie d’intervention foncière pour la conservation des secteurs d’intérêt et des milieux naturels;
- Un cadre réglementaire, des politiques et des actions municipales en appui à la protection des milieux naturels;
- Un cadre de gestion et de suivi;
- Le développement d’un programme de communication et de sensibilisation.
Secteurs d’intervention
Il s’agit des endroits sur le territoire ou les composantes naturelles pour lesquels des objectifs spécifiques et des cibles de conservation seront établis avec des moyens pour chacun des secteurs.
Les secteurs d’intérêts :
- Secteur du marais de la Rivière-aux-Cerises;
- Secteur du mont Orford;
- Secteur de la baie Cummins;
- Secteur du chemin de Georgeville;
- Secteur du lac Lovering;
- Secteur du cours d’eau Boily;
- Secteur du chemin d’Ayer’s Cliff;
- Secteur de la rivière Magog.
Les milieux naturels hors des secteurs d’intérêt
Un plan d’action spécifique sera également élaboré pour les composantes naturelles suivantes :
- Les parcs urbains;
- Les milieux riverains et aquatiques;
- Les milieux humides;
- Le patrimoine arboricole;
- Les paysages naturels.
Plan de conservation du marais de la Rivière-aux-Cerises
Un plan de conservation a été élaboré pour le secteur du marais de la Rivière-aux-Cerises à l’aide d’un comité de travail composé de plusieurs intervenants impliqués dans le secteur.
Protection des plages
En période estivale, trois plages sont accessibles pour permettre à la population locale et aux visiteurs de profiter des richesses naturelles magogoises. Il s’agit de la plage des Cantons ainsi que les plages Est et Ouest du parc de la Baie-de-Magog.
Un programme d’échantillonnage de l’eau de baignade et un ensemble de mesures de protection des zones de baignade assurent la sécurité de ces plages.
Pour en savoir plus sur les mesures prises par la Ville de Magog relativement à la protection des plages et de l’eau de baignade, cliquez sur les liens suivants :
Activités éducatives;
Certification Pavillon bleu;
Dermatite du baigneur;
Fauconnerie;
Qualité des plages et de l’eau de baignade.
Protection des rives et du littoral
La rive est une bande de terre qui borde nos cours d’eau. Pour la Ville de Magog, cette protection minimale mesure entre 10 ou 15 mètres, selon la norme applicable à votre secteur.
La rive est aussi le point de jonction entre l’écosystème terrestre et l’écosystème aquatique, elle est à la fois un milieu écologique très diversifié, très productif, mais très fragile. Selon une étude, elle serait même comparable, dans certaines régions, à celle de certaines forêts humides tropicales (source : FIHOQ). Des bandes riveraines où l’on observe une bonne biodiversité en termes de plante offrent une variété de microclimats et d’habitats pour de nombreux représentants de la faune : les invertébrés, les poissons, les amphibiens, les oiseaux et sauvagine, les mammifères et les micromammifères et les insectes et pollinisateurs.
Elles sont de véritables corridors fauniques qui, en assurant les liens entre différents habitats, permettent le déplacement d’animaux et de plantes. Ces mouvements sont bénéfiques pour la biodiversité, donc la diversité génétique.
Une bande riveraine composée principalement d’arbres de bonnes dimensions, fait office d’écran solaire. Elle prévient le réchauffement excessif de l’eau en bordure du littoral qui accentue la croissance des plantes aquatiques.
En milieu agricole, uniquement sur des terres cultivées, la bande riveraine minimale à conserver est de trois mètres. Cette mesure est prise à partir de la ligne des hautes eaux. De plus, s’il y a un talus et que le haut de celui-ci est à une distance inférieure à trois mètres à partir de la ligne des hautes eaux, la largeur de la bande à conserver doit inclure un minimum d’un mètre en haut du talus.
Prime-Vert est un programme d’appui axé sur l’agroenvironnement qui a pour objectif d’aider les exploitants agricoles à relever les défis que pose la protection de l’environnement. Ce programme est géré par le Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ) et offre des subventions. Pour savoir si vous êtes éligible au programme, cliquez ici.
Depuis plus de 10 ans, plusieurs actions ont été mises en place afin d’améliorer et de maintenir la qualité des lacs et des rivières sur le territoire de la Ville de Magog :
- Distribution de plus de 14 000 plants;
- Activités de sensibilisation;
- Renaturalisation sur les terrains de la Ville;
- Plantation d’arbres en bordure de rivière;
- Adoption de réglementations.
Distribution de plants
Afin d’appuyer les riverains dans leurs efforts de revégétalisation des berges, la Ville de Magog, conjointement avec la MRC de Memphrémagog, distribue des végétaux chaque année au printemps. Que vous soyez agriculteurs riverains, riverains d’un lac, d’une rivière ou d’un ruisseau, la réglementation s’applique à vous.
Il suffit de commander les espèces que vous voulez planter sur vos berges et de venir les récupérer au Centre d’interprétation du Marais de la Rivière-aux-Cerises (69, chemin Roy), le samedi 18 mai, entre 10 h et 15 h.
NOUVEAUTÉ! Programme de subvention
Mise à jour : mercredi 21 août | Le budget du programme d’aide financière pour l’achat d’arbres et d’arbustes destinés à la renaturalisation des bandes riveraines est épuisé pour l’année 2024.
Consciente des multiples bénéfices environnementaux qu’apporte une bande riveraine végétalisée, la Ville de Magog souhaite encourager les propriétaires riverains de lacs et de cours d’eau à regarnir la leur. Pour y parvenir, la Ville de Magog participe au programme de distribution d’arbuste de la MRC qui offre déjà la possibilité d’acquérir des arbres et arbustes adaptés à ce type de milieux à prix compétitif. Dans l’idée de stimuler davantage la participation citoyenne, la Ville de Magog bonifie ce programme en y rattachant une aide financière.
L’objectif du programme est de permettre à un plus grand nombre de propriétaires riverains d’acquérir des arbres et arbustes adaptés aux bandes riveraines sans frais.
Les citoyens admissibles peuvent profiter d’une subvention pouvant aller jusqu’à 200 $ applicable pour l’achat d’arbres et d’arbustes destinés à reboiser la bande riveraine.
Si le montant de la commande dépasse le montant maximal de 200 $ de la subvention, les citoyens devront payer la différence au centre des services techniques (520, rue Saint-Luc). Seuls les paiements par carte débit ou en argent comptant seront acceptés.
Le programme est entré en vigueur le 1er janvier 2024 et est disponible jusqu’à l’épuisement du budget de 10 000 $.
Date limite pour transmettre votre commande et effectuer le paiement
Mardi 17 septembre, 16 h
Date de ramassage
Vendredi 27 septembre, 8 h 30 à midi
Lieu de ramassage
Écocentre de Magog (2300, rue Tanguay)
Pour toute question, contactez-nous par courriel à environnement@ville.magog.qc.ca. ou par téléphone au 819 843-3333, poste 563.
Consultez les fiches explicatives suivantes :
- Arbres – Abattage et plantation (55)
- Abattre les mythes pour ne plus abattre les arbres (H)
- Libre écoulement des eaux (59)
- Quai, élévateur à bateau, plateforme flottante (53)
- Rive – Renaturalisation et contrôle de la végétation (51)
- Rive – Voie d’accès et fenêtre verte (49)
- Rive et littoral – Milieux humides et milieux naturels protégés (50)
- Stabilisation de la rive (52)
- Traverse de cours d’eau et ponceau (54)
Pour consulter le règlement, cliquez ici.
Il est de la responsabilité de la Ville et de la MRC de Memphrémagog de s’assurer du libre écoulement des eaux et d’intervenir lorsqu’il y a une obstruction qui pourrait menacer la sécurité des personnes ou des biens.
Voici la liste des obstructions et/ou nuisances dans un cours d’eau qui peuvent nuire à l’écoulement des eaux et qui doivent faire l’objet d’une intervention par la Ville ou le propriétaire riverain :
- Un pont, un ponceau ou une autre traverse dont le dimensionnement est insuffisant;
- La présence de sédimentation ou de toute autre matière sur le littoral suite à l’affaissement du talus d’une rive non stabilisée ou stabilisée inadéquatement, ou à l’exécution de travaux non conformes à tout règlement d’une autorité compétente applicable à ce cours d’eau;
- Le fait pour une personne de pousser, déposer ou jeter de la neige dans un cours d’eau dans le cadre d’une opération de déneigement ou à toute autre fin non autorisée;
- Le fait pour une personne de laisser ou de déposer des déchets, des immondices, des pièces de ferraille, des branches ou des troncs d’arbres, des carcasses d’animaux morts, ainsi que la présence de tout autre objet ou matière qui nuit ou est susceptible de nuire à l’écoulement des eaux d’un cours d’eau;
- Les embâcles;
- Les barrages de castors.
La Ville de Magog a aussi été désignée pour appliquer certaines règles en lien avec le libre écoulement des eaux.
Si vous êtes témoin d’une situation problématique, contactez-nous.
Pour en savoir plus sur la politique de gestion des cours d’eau, cliquez ici
La MRC de Brome-Missisquoi a produit trois capsules vidéo sur le reboisement des bandes riveraines :
Vidéo 1 : Préparation
Vidéo 2 : Plantation
Vidéo 3 : Entretien
Zones à risque d'inondation
La Ville de Magog a réglementé des zones à risque d’inondation dans le but de régir les constructions, les ouvrages et les travaux susceptibles de modifier le régime hydrique, de nuire à la libre circulation des eaux en période de crues, de perturber les habitats fauniques ou floristiques, de mettre en péril la sécurité des personnes et des biens ou de modifier la topographie par des déblais ou des remblais.
- Carte identifiant les zones inondables
- Fiches d’information techniques